VICTOIRE DE GBAGBO par TOURE ZEGUEN

PROPOSITIONS POUR UNE VICTOIRE SANS SURPRISES DE LAURENT GBAGBO AU PREMIER TOUR

Pendant que les supputations vont bon train sur les prochaines élections du 29 Novembre 2009 il s’avère indéniable que nous avons notre mot à dire.  Non seulement en tant qu’acteur privilégié, mais surtout en tant qu’intellectuel conscient, sachant, qui  veut partager avec ses concitoyens ses réflexions sur une actualité qui dérange  même le fils d’immigré hongrois Nicolas Sarkozy, devenu président fou de la Grande France.

Alors que nous n’avons pas encore digéré totalement la couleuvre de l’arrêt des  recensements-identifications électorales par principe, nous nous retrouvons de plein pied dans le débat non moins endiablé des prochaines présidentielles. Pour rappel nous sommes obligés de nous souvenir du fait que la France nous a fait la guerre par ce que dit-on, l’exclusion était insupportable en Eburnie.

Heureusement ce n’est plus contre les seuls NORDISTES, musulmans et /ou dioulas, mais contre plus de deux  à trois millions de nos compatriotes décidés a participer par patriotisme au processus de sortie de crise déclenché depuis le salutaire APO (Accord Politique de Ouagadougou) que les esprits d’exclusion se tournent aujourd’hui sans distinction d’ethnie , de religion, et d’appartenance politique. Finie donc les temps où seuls les étrangers et les dioulas étaient dit-on exclus. Vive l’exclusion contre l’ensemble des ivoiriens pour faire plaisir à un fils d’immigré hongrois trop nostalgique des époques pourtant mortes et dépassées comme la France-Afrique des Chirac et consorts.

N’oublions jamais que le MPCI du Premier Ministre Guillaume SORO a pris les armes par patriotisme et que le GPP de votre serviteur ainsi que les FLGO de Mao Glofehi, l’APWE et les Miloci du pasteur Gammi en ont fait pareil parce que la cause de la patrie est la valeur la plus élevée, si non la raison de vivre de tout peuple digne et responsable.

Sans armes, La Voix du Nord avec Fofana Youssouf  en tête, l’Alliance des jeunes Patriotes de Charles Blé Goudé, les parlements et Agoras. Il en est de même pour l’UPLTCI du Marechal Djué Eugène et de la CONARECI (Coalition Nationale des Résistants de CI) qui ont tous réagi en symbioses avec des millions d’illustres anonymes d’ivoiriens volontaires pour libération de la mère patrie. Gloire à eux …  

Exclure près du tiers de la population en âge de voter pour faute d’argent, selon Beugré  Mambé, est une aberration, une exclusion d’Etat inspirée par des raisons étrangères non compatibles avec les intérêts vrais du peuple de COTE d’Ivoire.

Nonobstant  tous ces remords, regrets et symphonies inachevées avec leurs arrières gouts amers, prions le Tout Puissant pour qu’il nous épargne de dérapages et revendications légitimes  qui pourraient enrhumer le positif accord venu du pays des hommes intègres (qui continue curieusement de loger les KONE Zakaria et autres parias réfractaires  indécrottables à la vraie paix des vrais braves).

Dieu a la main sur cette nation et ce peuple. Croyons-y.

 Malgré tout, pour six millions d’enrôlés  effectivement  sur des prévisions estimées à neuf millions d’électeurs légitimes, de droit, l’on pourrait admettre que cet échantillon d’ivoiriens est acceptable pour   passer à une élection tant attendue depuis 2000 après l’avènement du FPI et de l’Africain Laurent Gbagbo au pouvoir d’état.

Sans vouloir minimiser les victimes probables des opérations salutaires de croisement s qui élimineront certainement tous les fraudeurs avérés et nombreux , l’on pourrait aujourd’hui affirmer que toutes les conditions sont  quasi réunies pour passer à la dernière phase de la sortie de crise afin que les aventuriers politiques et les nostalgiques de tout bord s’effacent de notre chemin pour la construction d’une COTE D’IVOIRE NOUVELLE digne, prospère au devant du combat pour la réhabilitation du continent africain.

Encore une fois il n’est pas superflu de rappeler que les prochaines élections demeurent l’affaire  des seuls ivoiriens et non de ceux qui vivent en bonne intelligence sur notre terre d’Eburnie . Nous les aimons si bien qu’il faut réaffirmer que tous les pays doivent faire respecter leurs lois et surtout leur loi suprême jusqu’à preuve de modification référendaire.

ELECTIONS DE NOVEMBRE 2009 ou la continuité du combat pour la dignité et l’envol du peuple contre l’immobilisme des idées coloniales empruntées.

Les élections qui arrivent ne sont pas de simples joutes électorales de simples candidats ou de citoyens ordinaires , mais plutôt d’un combat entre un passé démodé inspiré du schéma  colonial et un futur nouveau favorable à l’affirmation populaire sans état d’âme d’une COTE D’IVOIRE émancipée, libérée et prête a s’assumer au plan international comme une nation moderne pour le bonheur de ses filles et fils .

En un mot la dernière bataille entre les petits candidats du petit Nicolas Sarkozy (et non de la France), tous réunis contre le candidat de la GRANDE COTE  d’IVOIRE emmenée par le Grand Laurent Gbagbo, ragaillardi par une guerre qui a fini de nous convaincre que ses vrais adversaires sont les CHIRAC, SARKOZY et consorts.

Elu le 06 Mai 2007 Sarkozy avait été conseillé par un éditorialiste du célèbre journal américain New York Times en ces termes « Agir en homme d’Etat pour être considéré comme un homme d’Etat »seulement six mois après sa venue aux affaires le 21 Octobre 2007.

A vrai dire si Nicolas Sarkozy ,le petit de Jacques Chirac, avait bien appris ses leçons auprès de ses devanciers  il aurait compris que l’Afrique regorge d’une autre génération de grand maitres et des hommes d’état d’exceptions au dessus de la mêlée avec une vision claire pour leurs peuples qu’ils ne sauraient sacrifier et appauvrir  pour faire plaisir à un quelconque mentor impérialiste, petit d’esprit autant que ses suiveurs locaux.

C’est pourquoi il faudrait, à juste titre d’ailleurs,  rappeler au mari de Carla Bruni que personne n’est dupe ici en Eburnie et que seuls les ivoiriens se donneront les élus qu’ils se choisiront  sans contrainte coloniale. Personne ne peut nettoyer chez NOUS  alors que sa propre maison est sale de racisme, d’exploitation, de sans papiers, de SDF, d’analphabètes et autres pauvres de tous les  genres. Les évènements de Novembre  2004 en CI sous les yeux de Thabo M’Beky alors président Sud africain pourrait suffire pour nous faire entendre, même par les sourds.

Le combat pour la création de notre propre monnaie, celui de l’industrialisation et la diversification de notre commerce international, l’éducation et la scolarisation gratuite ainsi que  l’AMU (Assurance Mutuelle Universelle) sont les projets qui font tant peur à la France et finiront par mettre au dessus de la dépendance notre pays si riche naturellement mais appauvrie par les rapaces de l’espèce des SARKOZY et alliés.

Un petit piètre maitre ne peut produire que de piètres élèves sans visions novatrices mais toujours accrochées aux mamelles colonisatrices fanées des temps passés.

 Que peut-on espérer des candidats Henri Konan Bedié du PDCI et de Allassane Dramane Ouattara dont les passés rappellent les salaires à deux vitesses dans l’enseignement, la fête des 7 milliards, l’attaque de la cité universitaire de Yopougon en 91 et les emprisonnements honteux des leaders des organisations de la société civile, de l’opposition et des étudiants de l’époque.

Qu’allons nous encore retirer des auteurs des « chemins de ma vie », des plans d’ajustements  structurels appauvrissant, des coups d’état et de guerre qui veulent enfin injurier le peuple IVOIRE en se faisant passé pour  des colombes. Non, le bourreau défenseur des intérêts  étrangers  ne pourra pas subitement devenir l’agneau. Les ivoiriens savent d’où ils viennent et ont compris où faut-il se diriger.  Une nouvelle génération a besoin de prendre le relais. De grâce !

La seule et véritable direction qui nous reste, société civile, patriotes de tous bords, et autres anonymes décideurs du destin national reste le choix de LAURENT GBAGBO  qui a su esquiver la guerre et ramener la paix avec maestria. En plus d’avoir un vrai projet de société et un programme de gouvernement toujours copiés par ses adversaires mais jamais égalés par eux.

Pour conclure sur cette parenthèse l’on pourrait observer très facilement en COTE D’Ivoire que les hommes les plus adulés de nos jours dans  le paysage politique ivoirien demeurent sans conteste Laurent GBAGBO, SORO Kigbafory Guillaume, et Charles Blé Goudé .

Les raisons qui poussent  à une telle conclusion sont si simples :

Laurent GBAGBO, malgré qu’il ait été attaqué alors qu’il se trouvait hors du pays en Italie le 19 septembre 2002, a trouver les ressources nécessaires pour venir prendre le devant de la résistance populaire qui a anéanti tous les prétextes fallacieux , justificatif de la guerre de la France rapace.

Non seulement le président GBAGBO a résisté mais en plus il a conduit le peuple à la paix des braves en acceptant toutes les concessions ; sans jamais rompre ou envoyer son peuple au suicide ou à l’abattoir. Après sa main tendue au lendemain de l’échec des complots de Marcoussis et autres résolutions inadaptées de l’ONU, le candidat des ivoiriens a su imposer à la conscience collective les accords de Ouagadougou qui, loin  d’être parfaits, ont le mérite d’avoir totalement décrispé l’atmosphère à l’intérieur et en dehors de nos frontières. La COTE D’IVOIRE Is BACK.

La main tendue à l’ex chef de la rébellion, anobli par son travail de Premier Ministre, restera à jamais un symbole inoubliable pour tous les ivoiriens vivants, témoins du parcours de ce peuple ivoirien en quête de liberté. Laurent Gbagbo est un homme dans lequel son peuple se retrouve dans tous les sens. Malgré son nouveau statut depuis 2000 il est resté le même. Quelle leçon pour nous !

SORO Guillaume , qu’on soit pour ou contre la guerre est un homme de parole , de décision et de cœur , valeurs incontournables pour l’affirmation de la dignité humaine . Car l’on doit mourir pour ses convictions.  SORO Guillaume l’a fait sans état d’âme à chacune des étapes de cette crise. Et nous l’avions combattu à la dimension de l’affront fait à la nation et au peuple.

Mais lorsqu’il a compris que son peuple se mourrait et qu’on pouvait tout OBTENIR  d’une autre façon, sans effusion de sang ,  il a pris son bâton de pèlerin à l’intérieur des Forces Nouvelles au grand dame des conspirateurs-commanditaires et autres réfractaires pour prendre la main tendue du Champion des Résistants Ivoiriens et aller à Ouagadougou, ex base arrière de la rébellion  pour dénouer tous les pièges à la paix tant attendue par le peuple du pays de feu Félix Houphouët Boigny. Rendons à César  ce qui est à César.

 Les ivoiriens n’oublierons jamais cette force de caractère du Premier Ministre Soro Guillaume  qui lui a permis d’éteindre le feu qu’il a aidé à allumer. Ne dit-on paix que la paix est une religion en CI ? Raison pour laquelle Soro Guillaume est la deuxième source d’inspiration de la paix après Laurent Gbagbo. Le SORO homme de paix ayant prix le pas sur le Chef de Guerre qu’il fut.

Il faut  ajouter a cela l’élégance  avec laquelle il dirige la Primature (contrairement aux banquiers et autres manipulés) en confondant même les plus sceptiques  sur son sens de la mesure et sa droiture envers tous dans le respect de la parole donnée. Voici pourquoi il doit bénéficier de notre soutien sans faille pour que notre rêve commun devienne réalité pour le rayonnement de la patrie de DIDIER DROGBA et d’ALPHA BLONDY. Heureusement il n’est pas candidat aux futures élections.

Charles Blé Goudé, Zadi Gbapé Grégoire 1^er  ou encore Zouzou WAWA  parmi tous ceux qui ont donné leurs poitrines aux tumultueuses a le mérite d’avoir guidé la résistance populaire au niveau de la jeunesse. Minimisant tout conflit de leadership inapproprié il faut reconnaitre que parmi  tous ces jeunes ivoiriens non moins méritants notre Barak Obama ivoirien a lui aussi montré une extraordinaire capacité à s’adapter  aux airs des temps pour le besoin de la cause du moment. Il aura guidé avec justesse et constance la résistance dans la rue et y précédé l’accord politique de Ouagadougou. Même  ses anciens adversaires lui reconnaissent ses qualités de faiseurs de paix. D’ailleurs il a toujours refusé d’être associé aux armes durant les heures chaudes de la crise. C’est pourquoi parmi les talents que nous avons il peut être considéré comme le PELE de la Résistance.

SANS VERITABLE ADVERSAIRE LAURENT GBAGBO DEVRAIT SE MEFIER DES LACUNES INTERNES

Convaincus que nous sommes que  la politique des 12 éléphants fuyards de Bédié , encore moins les privatisations sauvages et coups d’état aventuriers d’ADO ne suffiront pas pour attirer les ivoiriens , il ya tout de même lieu d’attirer l’attention du camp présidentiel sur le fait que les vrais opposants locaux de Gbagbo sont a l’intérieur de la maison :LE CAMP PRESIDENTIEL. Il faut en être conscient et ne jamais perdre de vue que la vraie séduction des électeurs se fait avant les campagnes électorales véritables.  

Il s’avère impérieux que le Chef appelle au pardon et à l’unisson non seulement au sein de son parti, le FPI, au sein de la Galaxie Patriotique pas encore homogène et unie et enfin rappeler aux ivoiriens des autres bords que son combat  transcende toutes les barrières imaginables et clans existant dans ce grand peuple ivoirien.

Le CNRD, peut parfaitement travailler concomitamment au FPI  et à la galaxie patriotique sous la houlette de Charles Blé Goudé. De tous ceux qui ont bombé la poitrine aux heures chaudes de la résistance Blé Goudé est  celui qui a le plus capitalisé et confirmé, par sa constance, sa capacité mobilisatrice à drainer des hommes. Gbapè étant donc la Poitrine d’OR des patriotes notre campagne doit s’articuler autour des trois entités ci-dessus citées à savoir la FPI, le CNRD, et la Galaxie Patriotique. 

L’idée d’un Directoire de Campagne pour le candidat des Ivoiriens, Laurent Gbagbo découle naturellement de ce raisonnement qui veut  que ABIDJAN et sa région, le Centre , les nordistes, et surtout la jeunesse  dans son ensemble sont nos cibles les plus importantes. Les jeunes parleront à leurs parents et le centre qui a déjà subi les frasques de la guerre, tout comme le grand Ouest  donneront la dernière estocade aux politiciens véreux qui ne pensent qu’à leurs seules gloires au détriment du peuple.

Ne jamais se méprendre sur la déception des jeunes vis-à-vis de certains  collaborateurs du Président Gbagbo, du FPI, que nous invitons à une introspection salutaire visant à redorer leurs blasons, auprès de leurs amis et compagnons déçus, avant ces prochaines élections.

Et cela même  si leur impopularité ne peut dépeindre sur Laurent Gbagbo que tous les Ivoiriens savent juste et intègre en restant attaché aux intérêts  vitaux de son peuple.

S’ils ne changent pas, nous leurs promettons des surprises désagréables pendants les élections locales et régionales. Le contraire serait trop facile.  Un homme averti en vaut deux dit-on.

         Au delà du fait que nous avons les dispositions naturelles pour gagner face a des adversaires d’un étage en dessous de notre candidat, il ya lieu de ne point tomber dans un optimisme démesuré et rappeler les DDC et les fédéraux du FPI à la cohabitation forcé dans la discipline imposée par le chef à la veille des grands combats. Car ils doivent tous reconnaitre que sans GBAGBO ils n’ont de leçon à  donner à personne. Ils ont trop fatigué le Chef  en comptant sur lui pour des taches minimes au moment où ce dernier pensait qu’ils auraient pu d’eux-mêmes trouver des solutions à des problèmes de salon.  La jeunesse et le peuple ivoirien savent qui est qui. A BON ENTENDEUR SALUT !

Nous pouvons par exemple obliger tous les DDC à avoir obligatoirement comme Adjoint les Fédéraux  du FPI. Le parti étant la colonne vertébrale de la mobilisation sur le terrain.

Le choix d’un Directeur National de Campagne à la tête du DIRECTOIRE DE CAMPAGNE relevant du pouvoir discrétionnaire  du Président Gbagbo lui-même,  devra porter sur une personnalité membre ou pas du FPI mais qui fait l’unanimité sur sa connaissance du terrain, du candidat et de sa politique de REFONDATION. 

Le rôle clé du Président  de la République, qui détient  toutes les cartes pour sa réélection ne fait que nous conforter dans l’idée de la délivrance future de ce pays qui avance à grands pas vers sa résurrection et  son  rayonnement total.

Par TOURE MOUSSA ZEGUEN

Fondateur du GPP

Membre de la CONARECI

Président de l’Organisation Nationale des Volontaires de CI (ONVCI)

Porte Parole de la Coalition Nationale des Leaders de la Jeunesse du NORD

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