JEAN F RANCOIS KDENONCE SARKO ET OPTE POUR HOLLANDE

Publié le par toure zeguen

 

 

Jean-François Kahn :

 

«Il faut barrer la route à Sarkozy !»

 

Le fondateur de Marianne juge que le discours du candidat-président relève du pétainisme le plus pur. « C'est encore pire que Marine Le Pen », a-t-il dit à Marianne. Sans appeler à voter pour François Hollande directement, il juge qu'aucun démocrate ne peut désormais laisser une chance de gagner à l'actuel Président.

 

 

 

 

 

 

 

 

En principe, François Bayrou ne devrait pas appeler à voter au deuxième tour pour l'un ou l'autre des candidats qualifiés. Mais le style de campagne et les propos menés par Nicolas Sarkozy déclenchent des prises de position hostiles de certains de ses partisans, par exemple l'appel de quelques centristes à voter François Hollande publié dans nouvelobs.fr.

 

 

 

Le 6 mai, nous faisons le choix de l'alternance

 


D'une autre nature est le communiqué que s'apprête à envoyer à l'AFP Jean-François Kahn. Il n'y appelle pas, en tant que tel à voter Hollande. Mais il tient à réagir au ton et aux propos du candidat-président. « J'ai écouté son discours hier, nous a déclaré JFK et j'ai été épouvanté. Il ne me dérange nullement que Nicolas Sarkozy tente de récupérer les électeurs de Marine Le Pen. Mais la façon dont il le fait rappelle vraiment le pétainisme dans le texte : c'est l'opposition entre les vrais et les faux travailleurs, l'attaque contre les corps intermédiaires, tout y est. C'est bien pire que le discours de Marine Le Pen elle-même. Je ne vois pas comment ne pas alerter les démocrates ».
 

 

 

 

Communiqué de Jean-François Kahn

 

Pour la première fois depuis des lustres, on entend un discours ouvertement pétainiste sortir de la bouche d’un président de la République encore en place.
Quoi qu’on pense de son challenger social-démocrate, l’hésitation n’est plus possible, plus tolérable : tous les républicains, tous les démocrates qui refusent, par patriotisme, le discours de guerre civile et de lacération de notre nation commune, qu’ils se réclament de Jaurès, de Clémenceau, de De Gaulle, de Mendès France ou de Robert Schuman, doivent voter de façon à barrer la route à l’apprenti sorcier et à permettre qu’on tourne cette page. 

 

 

 

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